Terre mère   Bienvenue sur:
 
nadine-leon-auteur.wifeo.com

Mon esprit léger comme
la brume du petit matin
s'élève jusqu'au divin cosmique,
Je salue l'univers qui palpite en moi.
Je remercie la lumière qui éclaire
chacune de mes cellules.

Je célèbre la vie
qui vibre sur toute
la Terre-mère,
dans toute la nature,
en chacune de ses créatures
et j'embrasse l'énergie sacrée
qui parcourt toute chose.


Je remercie pour tous les dons reçus,
pour mes frères et sœurs les humains,
les arbres, les fleurs, les animaux :
pour les fruits, les herbes de la médecine
et pour tous les éléments,
air, eau, terre, feu,
qui nous soutiennent
et dont nous sommes formés.

J'envoie tout l'amour
dont je suis porteuse
pour que le lien bienfaisant
entre moi et les autres,
entre moi et l'univers,
entre l'univers et les autres,
puisse se renforcer ;
pour que cet amour puisse alimenter
la source de la quintessence.

Que mes actes et mes intentions
soient une contribution significative
pour un changement vers le bien,
vers le respect et vers la paix.
Que ma fragilité et ma misère
soient le pont pour accepter
et pardonner la misère d'autrui.
Que mon évolution spirituelle
soit une participation manifeste
à l'élévation spirituelle
de toute l’humanité.

Que ce jour nouveau
qui s'offre à moi
puisse voir mes pieds
parcourir un chemin d'amour,
puisse voir mon cœur
s'ouvrir à la bienveillance
et mon âme se remplir
d'immense gratitude.


-Nadine Léon


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Poésie mystique -3

Poésie-enfant

          La poésie est une enfant 
          qui souffle sur des dents-de-lion
          pour ensemencer  le vent.

          La poésie est une rebelle 
          qui joue avec le feu 
          pour embraser le réel.

          Écrite avec des sanglots
          et avec la sueur des mots
          Écrite avec le silence
          et le chant des oiseaux
         

L'inspirant

Dans la plaine

la Terre nue se déploie
autour de moi
je suis
au centre de ce cercle
assise à même le sol
simple point 
dans la vastité de l’univers

Célébration de cette grande Mère
où la vie plonge ses racines
et prospère.
Dans la plaine
espace au grand-écart 
où souffle librement
un sentiment d’impermanence

Une nuée légère  
est passé sous silence
Pour la première et la dernière fois
j’écoute sa danse…

les pas de l’Absolu
aux pieds de nuage
habitent le paysage
à l’écoute de ma petitesse

l’intense…

 

Espace-temps

Lorsque le silence 
émerge
pour envahir le brouillard
mon ego se dissout

Espace.

L’oiseau sur le rameau
qui chante 
n’accorde pas d’interview.
Petit rouge-gorge
de l’émerveillement

Je ne pense plus
donc
je ne suis plus

J’Écoute le crissement 
du temps

Instant.
***
 

 La poésie
est un refuge
pour la biche sensible
du langage.
 

 

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