Poème bref d’origine japonaise, d’origine chinoise encore plus lointaine, ancêtre du haïku, dit-on. Il se dispose sur 5 lignes : un haiku 5/7/5 et un distique 7/7, le nombre des syllabes ayant quelque chose de magique.
Avec ce petit poème je garde une approche intuitive, mais je dois dire que son rythme et son esprit ont su me séduire. Il m’a ouvert la porte à quelque chose que mon style de vie me fait quelquefois mettre de coté : moi et mes émotions, mes sentiments, mes sensations, mes rêves. Pas tant le moi de l’égo, de l’égocentrisme, plus le moi universel qui se propose dans son ouverture sur le monde et sur l’autre.

C’est important de savoir donner des mots à nos émotions. Elles font partie de notre humanité, elles sont souvent écrasées ou mises sous silence dans un monde qui mire à notre dépersonnalisation et à nous instrumentaliser. Nos émotions parlent de notre ressenti et sont le canal par où se manifeste l'empathie. Réapprendre à s’écouter, ouvrir des espace intérieurs, et pourquoi pas, faire le don de la douceur à un monde qui en a tant besoin. C’est peut-être ça que j’aimerais transmettre…