Terre mère   Bienvenue sur:
 
nadine-leon-auteur.wifeo.com

Mon esprit léger comme
la brume du petit matin
s'élève jusqu'au divin cosmique,
Je salue l'univers qui palpite en moi.
Je remercie la lumière qui éclaire
chacune de mes cellules.

Je célèbre la vie
qui vibre sur toute
la Terre-mère,
dans toute la nature,
en chacune de ses créatures
et j'embrasse l'énergie sacrée
qui parcourt toute chose.


Je remercie pour tous les dons reçus,
pour mes frères et sœurs les humains,
les arbres, les fleurs, les animaux :
pour les fruits, les herbes de la médecine
et pour tous les éléments,
air, eau, terre, feu,
qui nous soutiennent
et dont nous sommes formés.

J'envoie tout l'amour
dont je suis porteuse
pour que le lien bienfaisant
entre moi et les autres,
entre moi et l'univers,
entre l'univers et les autres,
puisse se renforcer ;
pour que cet amour puisse alimenter
la source de la quintessence.

Que mes actes et mes intentions
soient une contribution significative
pour un changement vers le bien,
vers le respect et vers la paix.
Que ma fragilité et ma misère
soient le pont pour accepter
et pardonner la misère d'autrui.
Que mon évolution spirituelle
soit une participation manifeste
à l'élévation spirituelle
de toute l’humanité.

Que ce jour nouveau
qui s'offre à moi
puisse voir mes pieds
parcourir un chemin d'amour,
puisse voir mon cœur
s'ouvrir à la bienveillance
et mon âme se remplir
d'immense gratitude.


-Nadine Léon


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Corona virus - Covid 19

Drôle de période que la notre … après les gigantesques incendies infligés ou conséquence directe de la folie destructrice humaine et qui ont gravement entamé les poumons de la Planète, nous voici nous aussi sous la menace démesurée d’un mal qui touche nos poumons. Comme une nappe de brouillard invisible qui s’infiltre de partout, ce mal a envahi nos villes avec l’intention de se propager en tout recoin où nous aurons l’obligeance de le transporter puisque nous-même sommes ses véhicules de transport gratuit…

Ici où je vis, en Italie du Nord, on l’appelle Corona virus et pour faire front à l’épidémie, nous en sommes à un mois de confinement. En si peu de temps nous avons déjà du transformer plus d’une fois notre normalité. Adaptation pour le vaincre et assurer notre survie.

Il se manifeste dans les cas les plus graves sous forme de pneumonie mortelle. Il s’en prend à l’un de nos organes vitales, celui qui nous permet de respirer et par où circule le prana, principe même du souffle vital que beaucoup considèrent sacré, et se diffuse à travers le contact entre les personnes…

Cette entité insidieuse nous met face à face à notre vulnérabilité. Dans le physique d’abord, il décime les plus faibles et les plus anciens. Mais il nous touche dans toutes les sphères, individuelles et collectives. Il remet en cause nos structures et toute notre organisation sociale. Il remet en cause notre comportement, nous toujours engagés vers l’extériorité, dans le faire et dans un combat permanent contre le temps. Aujourd’hui notre combat devient le contraire : s’arrêter et attendre… nous devons en partie renoncer au principe masculin Yang lié à l’action pour nous abandonner au Yin, le principe féminin de l’accueil, du laisser faire, du prendre soin et de l’introspection… prendre soin de soi et des autres à distance ou en maintenant les justes protections, bardés de masque et de gants en latex, afin de préserver la propre santé et celle des autres.

Ce virus nous touche dans notre intériorité, le confinement nous contraignant à l’isolement, à la solitude, à affronter notre précarité et à nous confronter avec la mort. Il nous touche dans l’émotionnel, dans l’affectivité et dans notre rapport avec l’autre. Il met à l’épreuve notre capacité de laisser de coté notre exigence de liberté personnelle pour se plier à des contraintes imposées pour le bien de la collectivité.

Incroyable la puissance que ce minuscule, ce "tellement petit qu’on ne le voit pas" est capable de déployer contre nous, les conquérants, les dominateurs de la Planète, ceux qui se croient intouchables et meilleurs parce qu'ils se trouvent en haut de la pyramide du règne animal.
À chacun de nous, les Terriens, le virus souffle dans un silence assourdissant ces mots : 
"T’es rien".

Cependant ce rien en question pourrait être un stade à rejoindre, en relation avec l'espace vide nécessaire à l’accueil de l'autre mais aussi du soi et du tout. Rien de mal à être rien, si cela nous porte à redimensionner notre arrogance, vers un retour à notre intériorité profonde.

NadineLéon pour Terre Mère MotherEarth


À suivre