Terre mère   Bienvenue sur:
 
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Mon esprit léger comme
la brume du petit matin
s'élève jusqu'au divin cosmique,
Je salue l'univers qui palpite en moi.
Je remercie la lumière qui éclaire
chacune de mes cellules.

Je célèbre la vie
qui vibre sur toute
la Terre-mère,
dans toute la nature,
en chacune de ses créatures
et j'embrasse l'énergie sacrée
qui parcourt toute chose.


Je remercie pour tous les dons reçus,
pour mes frères et sœurs les humains,
les arbres, les fleurs, les animaux :
pour les fruits, les herbes de la médecine
et pour tous les éléments,
air, eau, terre, feu,
qui nous soutiennent
et dont nous sommes formés.

J'envoie tout l'amour
dont je suis porteuse
pour que le lien bienfaisant
entre moi et les autres,
entre moi et l'univers,
entre l'univers et les autres,
puisse se renforcer ;
pour que cet amour puisse alimenter
la source de la quintessence.

Que mes actes et mes intentions
soient une contribution significative
pour un changement vers le bien,
vers le respect et vers la paix.
Que ma fragilité et ma misère
soient le pont pour accepter
et pardonner la misère d'autrui.
Que mon évolution spirituelle
soit une participation manifeste
à l'élévation spirituelle
de toute l’humanité.

Que ce jour nouveau
qui s'offre à moi
puisse voir mes pieds
parcourir un chemin d'amour,
puisse voir mon cœur
s'ouvrir à la bienveillance
et mon âme se remplir
d'immense gratitude.


-Nadine Léon


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Au Nom du Cœur

La paix

LA PAIX

Mon point de départ est le respect,
la tolérance, ma conviction
car j'apprécie toutes les différences
et je professe l'union
entre tous les peuples de la Terre. 

Mon chemin est le pardon.
Mon pays la dimension intérieure.
Ma voix, la voix du cœur.
Mes mots préférés sont
dialogue et solidarité.
Je suis la paix.
Je commence ou je meurs en toi.

Pas devant la soif de pouvoir et tous ses abus,
pas devant l'avidité, pas devant la violence,
je ne m'agenouille que devant l'amour.

Je me lève contre l'injustice et contre la barbarie,
mais je n'utilise aucune arme de destruction,
aucun instrument de guerre.
Je suis la paix.
Je lutte complètement désarmée.

Je suis la paix, je suis en toi,
découvre-moi dans ton profond. 

                               --Nadine Léon.

L'humanité à la dérive

L'humanité à la dérive.

Des milliers de migrants qui déferlent aux frontières,
Ils portent dans leur maigre bagage le désespoir
et un rêve de jours meilleurs.
Vieux ou jeunes, ils viennent quelques fois seuls,
souvent avec toute la famille.
Et un enfant.

L'humanité qui chavire.

Un fleuve d'humains chaque jour en fugue de leur pays.
Fatigue, terreur, maltraitement, exploitation, refus.
Tous ces gens désemparés laissent un enfer pour en trouver un autre.
Ils se retrouvent comme des épaves renvoyées par la marée.
Et sur la plage un enfant.

L'humanité qui s'échoue.

Une foule de désespérés enfermés dans des camps
vivent dans des conditions inhumaines,
ou partent entassés dans des trains, à pieds, en bateaux
poussés par la faim, par les horreurs de la guerre,
par le cauchemar de la misère.

Et sur la plage un enfant
étendu sur le ventre.

L'humanité qui naufrage.

Une foule d'insensés qui ne savent plus où aller,
où reposer, où se réfugier, en quête d'un endroit
plus acceuillant pour recommencer à vivre...
On leur érige des murs construits avec nos coeurs de pierre.
On leur éléve des barrières en fil de fer barbelé,
entrelacé de notre égoisme et de notre cruauté.

Et sur la plage un enfant
étendu sur le ventre.
Mort.

L'humanité finalement qui se scandalise,
la tempête médiatique qui se déchaîne.
Est-ce là la goutte qui fera déborder le vase?

Un enfant. Des milliers d'enfants.

Ne laissons pas notre conscience
naufrager dans la Mer de l'indifférence…

                 --Nadine Léon, Au Nom du Cœur.

L'autre

Je t'ai vu dans le lointain
Tu étais un étranger, un nègre,
un gay, tu étais différent.
Tu avais l'air d'un bon à rien
Quelqu'un qu'il valait mieux éviter.

Je t'ai regardé d'un peu plus près.
Tu étais sale, tu étais pauvre,
malade du sida,
tu étais un drogué, un empesté,
Quelqu'un qui faisait peur.

Et puis je t'ai rencontré
je t'ai parlé et je t'ai écouté.
Je t'ai connu. Je t'ai reconnu.
Tu étais mon fils, mon ami, mon frère.
Tu étais quelqu'un à aimer.

--Nadine Léon, Au Nom du Cœur.

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