Terre mère   Bienvenue sur:
 
nadine-leon-auteur.wifeo.com

Mon esprit léger comme
la brume du petit matin
s'élève jusqu'au divin cosmique,
Je salue l'univers qui palpite en moi.
Je remercie la lumière qui éclaire
chacune de mes cellules.

Je célèbre la vie
qui vibre sur toute
la Terre-mère,
dans toute la nature,
en chacune de ses créatures
et j'embrasse l'énergie sacrée
qui parcourt toute chose.


Je remercie pour tous les dons reçus,
pour mes frères et sœurs les humains,
les arbres, les fleurs, les animaux :
pour les fruits, les herbes de la médecine
et pour tous les éléments,
air, eau, terre, feu,
qui nous soutiennent
et dont nous sommes formés.

J'envoie tout l'amour
dont je suis porteuse
pour que le lien bienfaisant
entre moi et les autres,
entre moi et l'univers,
entre l'univers et les autres,
puisse se renforcer ;
pour que cet amour puisse alimenter
la source de la quintessence.

Que mes actes et mes intentions
soient une contribution significative
pour un changement vers le bien,
vers le respect et vers la paix.
Que ma fragilité et ma misère
soient le pont pour accepter
et pardonner la misère d'autrui.
Que mon évolution spirituelle
soit une participation manifeste
à l'élévation spirituelle
de toute l’humanité.

Que ce jour nouveau
qui s'offre à moi
puisse voir mes pieds
parcourir un chemin d'amour,
puisse voir mon cœur
s'ouvrir à la bienveillance
et mon âme se remplir
d'immense gratitude.


-Nadine Léon


.

Renouveau

Le doux printemps

 

Le doux printemps.
Cueillir l'instant d'une fleur 
et le coudre sur l'ourlet 
de toutes les prairies.


On ne peut pas arrêter le vent...

Cueillir un rayon de soleil
pour le poser sur ton sourire
comme un papillon 
se pose sur l'éphémère.

Que j'aime le printemps
que j'aime les gouttes de pluie
qui mouillent le paysage
que j'aime tous les éléments
de tous les rivages

et puis que j'aime 
le chant des oiseaux
tout juste après l'orage


 

 

l’enfant joue à la marelle

et même s’il ne le sait pas

ses rêves soutiennent le ciel

 

apprendre l’écriture des bourgeons

celle qui enfante le printemps

 

le même chant d’oiseau

d’un arbre à l’autre –

nos mêmes sourires


Nadine Léon

 

Vent d'Avril

 

je me suis perdue
dans la forêt des mots

le silence
n’existe plus

*

O le vent
qui s’engouffre dans les gestes
de mes bras

combien de bataille
et de torture et de dévastation
dans les dos de plus en plus courbés

des siècles d’inhumanité
de mensonges, d’infamies
des siècles de guerre, de viol
de tabou, de qu’en dira- t-on
habitent nos corps

les dos transformés en carapace
la respiration rétrécie
par trop de lavage

O le vent
qui dansent dans mes cheveux
et dans les arbres

des siècles d’oppression
de distorsion et de rigidité mentale
cloués dans les replis
de la mémoire collective

O le vent guérisseur
qui efface de son chant
toutes les rumeurs

*

le temps dévore
le printemps – le ciel
écrit le mot lune

*-*

Nadine Léon ; 26 Avril 2017

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  • nikie dit :
    14/6/2017

    superbe