Terre mère   Bienvenue sur:
 
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Mon esprit léger comme
la brume du petit matin
s'élève jusqu'au divin cosmique,
Je salue l'univers qui palpite en moi.
Je remercie la lumière qui éclaire
chacune de mes cellules.

Je célèbre la vie
qui vibre sur toute
la Terre-mère,
dans toute la nature,
en chacune de ses créatures
et j'embrasse l'énergie sacrée
qui parcourt toute chose.


Je remercie pour tous les dons reçus,
pour mes frères et sœurs les humains,
les arbres, les fleurs, les animaux :
pour les fruits, les herbes de la médecine
et pour tous les éléments,
air, eau, terre, feu,
qui nous soutiennent
et dont nous sommes formés.

J'envoie tout l'amour
dont je suis porteuse
pour que le lien bienfaisant
entre moi et les autres,
entre moi et l'univers,
entre l'univers et les autres,
puisse se renforcer ;
pour que cet amour puisse alimenter
la source de la quintessence.

Que mes actes et mes intentions
soient une contribution significative
pour un changement vers le bien,
vers le respect et vers la paix.
Que ma fragilité et ma misère
soient le pont pour accepter
et pardonner la misère d'autrui.
Que mon évolution spirituelle
soit une participation manifeste
à l'élévation spirituelle
de toute l’humanité.

Que ce jour nouveau
qui s'offre à moi
puisse voir mes pieds
parcourir un chemin d'amour,
puisse voir mon cœur
s'ouvrir à la bienveillance
et mon âme se remplir
d'immense gratitude.


-Nadine Léon


.

Poésie de l'Hiver

 

Dehors tout dort
Tout semble mort
Dans le paysage figé
l’hiver gît, dépouillé

et pourtant le blé en herbe …

Heureux
comme une promesse de pain
pour un ventre affamé

*

dans la plaine nue
le cercle du monde
Infini par 3.14


**
 

La nuit, lente
ne compte plus
ses heures


L’aube l’effleure
– caresse de clarté –
et déjà l’ombre s’enfuit

Un jour se lève
au-dessus des rêves embués
Pourquoi le monde
est-il si gris ?

Le jour écarquille les yeux, ébahis

La brume a envahi l’espace
d’entre les cœurs
Ses gouttes de vapeurs
emprisonnent l’horizon
d’une étrange torpeur

*

l'horizon perdu
sous un voile de brume ~
dernières feuilles sèches

*

ce faisceau de rose
entre la grisaille de la brume
et du ciel ~ l’aube

**

NadineLéon


Le jour égrène ses instants
d’oiseau miraculeux
qui vole impertinent
sur les champs immobiles

Au delà de la souffrance
le bonheur aux aguets
dans le jardin fleuri
des secrètes saisons

Papier papillon
dans la main gercée du temps
Paroles embrumées
que personne n’entend

*
Vol d’un héron blanc
aux ailes de géant
le ciel se fait plus petit

**

NadineLéon
 

Les pépiements du rouge-gorge
annoncent l’élégante fragilité de l’hiver.
Dure austérité d’une nature
qui s’endort
dans un lit de brouillard et de mort.

Bientôt le froid et l’obscurité
vont envahir le jardin
et la vigne sauvage offrira
aux petits oiseaux tremblants
ses dernières baies noires en festin.

*

Le jardin frileux rêve de pivoines
le printemps dort dans les graines

**

 

 

Froid piquant de l’hiver
sur les lèvres du jardin,
endormi dans un lit de dentelle
et de gelée blanche.
L’aube aux rayons d’or.

Herbes tissées d’argent.
Ourlet givré des feuilles.
Couronne de lierre et de laurier
au front de l’instant glacé.


*
 

De nuit la gelée brode ses mouchoirs.
~ matin blanc ourlé d’argent.



--NadineLéon

Et la beauté jaillit
Cristal du matin au regard irisé.

Au loin le chemin blanc
en extase
sous l’horizon inondé de clarté.
Chaque fois l’aube
se hâte de renaître,
se hâte d’enfanter
sa tendre chrysalide
d’où sortira le jour.

Autour de moi, rien ne bouge...
Tout s’illumine.
*

L’aube éclaire le jardin
~ gerbe de lumière
dans l’ombre givrée.

**

NadineLéon
 

Le ciel neige. Il fait blanc.
Les arbres portent le poids
de l'hiver sur leurs branches
et puis la Terre, et les balcons.
Flocons.
Mais les oiseaux ?
...
le souffle fragile du temps
prolonge le chant du silence
 
 

chaque jour cette précarité
dans l’air
dans cet horizon fluide
qui glisse, s’illumine
ou se terre

Je caresse l’herbe fragile de l’instant

je hume le vent
et ses mots prononcés
juste pour le goût de murmurer
ses parfums d’ailleurs


Au confins entre l’aube et l’hiver 

l’hiver et mes retrouvailles
avec le vent du nord
celui qui sur le chemin de l’école
nous gelait les genoux
 
un parfum d’absence 
habite le jardin 

j’aime la sobriété de la plaine
son profil austère
immensément vide

arpège du vent 
personne ne gratte plus 
la vieille guitare
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